Luc 4, 16 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 4, 4 mai]

Nous voyons débuter le ministère du Seigneur à Nazareth où Il a été élevé. Notre témoignage commence à la maison, dans notre entourage. Nous aurions peut-être plus de courage pour aller évangéliser les païens que pour prendre ainsi position devant ceux qui nous connaissent. — Dans la synagogue, le divin docteur lit le passage d’Ésaïe qui Le recommande comme le messager de la grâce. Il proclame aux captifs l’ouverture de la prison (voir És. 61, 1 et 42, 7). Si l’on venait annoncer à des prisonniers l’amnistie et la mise en liberté, imaginerions-nous que certains puissent préférer la captivité ; que quelques-uns osent compter plutôt sur leur innocence pour être libérés par voie légale ; que plusieurs disent au contraire : Ce n’est pas pour moi, je suis trop coupable ; que d’autres enfin refusent de croire au message de grâce ? Attitudes insensées, bien improbables… et courantes pourtant parmi ceux qui rejettent le salut. Mais bien des captifs de Satan saisissent avec joie la délivrance offerte. Auxquels de ces prisonniers ressemblez-vous ? Hélas ! la triste fin de cet épisode nous montre comment les habitants de Nazareth, image de tout le peuple, ont accueilli ces « bonnes nouvelles ».