Luc 4, 31 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 4, 5 mai]

Chassé de Nazareth, Jésus poursuit Son ministère à Capernaüm. Il enseigne et guérit avec une autorité qui n’aurait pas tellement étonné les hommes (v. 32, 36) s’ils avaient voulu reconnaître en Lui le Fils de Dieu. Par contre les démons, eux, ne s’y trompent pas. Jacques 2, 19 nous déclare qu’ils croient et qu’ils frissonnent. Et pendant que le Seigneur était ici-bas leur activité redoublait pour faire obstacle à la sienne. Il rencontrait ces esprits immondes jusque dans la synagogue, mais Il ne leur permettait pas de Lui rendre témoignage. — Les versets 38 et 39 nous racontent la guérison de la belle-mère de Simon. Jésus se penche affectueusement sur la malade, car ce n’est pas de loin qu’Il s’occupe de nos maux. Comment cette femme emploie-t-elle la santé qu’elle vient de recouvrer ? D’une manière qui nous parle à tous : « à l’instant… elle les servit ». — Étranger à ce monde, Jésus n’était pas étranger à ses peines et à ses misères. Le soir n’interrompt pas Sa merveilleuse activité, et dès le matin Il est prêt à la reprendre parce qu’Il a passé un moment à l’écart, seul avec Dieu. Mais cette dépendance ne se laisse pas arrêter par les foules qui cherchent à Le retenir.