Luc 6, 39 à 49

[Chaque jour les Écritures, année 4, 11 mai]

Si un petit corps étranger se dépose sur la lentille d’un microscope on ne peut plus rien voir à travers. Chose curieuse, pour nous c’est l’inverse ! Plus grosse est la poutre que nous avons dans l’œil, plus nous avons la vue perçante pour distinguer le petit fétu dans l’œil de notre frère. — Au verset 46, Jésus nous pose à tous une question qui doit nous faire réfléchir : « Pourquoi m’appelez-vous : Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous pas ce que je dis ? ». Ne sommes-nous pas souvent très légers et très inconséquents en prononçant dans nos prières le nom du Seigneur Jésus ? Nous n’avons pas le droit de L’appeler ainsi si nous ne sommes pas disposés à faire en toutes choses Sa volonté (1 Jean 2, 4). Beaucoup d’enfants de parents chrétiens ont, par grâce, accepté Jésus Christ comme leur Sauveur ; mais, tant qu’ils ne reconnaissent pas aussi Son autorité de Seigneur, peut-on dire qu’ils se sont vraiment tournés vers Lui ? Le vrai christianisme consiste à ne plus vivre pour soi-même mais pour Celui qui est mort pour nous, à Le servir et à L’attendre (1 Thess. 1, 9, 10 ; 2 Cor. 5, 15). — Fonder ses espérances « sur la terre » c’est aller au-devant d’une grande ruine (v. 49). Oui, allons à Jésus, écoutons Ses paroles et mettons-les en pratique (v. 47).