Luc 7, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 4, 12 mai]

Quels nobles sentiments nous trouvons chez le centurion de Capernaüm : grande affection pour un simple esclave ; bienveillance envers Israël ; humilité (« je ne suis pas digne… » déclare-t-il ; comp. v. 4) ; sens de l’autorité et du devoir acquis par la vie militaire (v. 8) ! Mais ce ne sont pas ces qualités morales que le Seigneur admire ; c’est la foi de cet étranger. Jésus la cite en exemple. La foi n’existe que par l’objet sur lequel elle s’appuie : ici la toute-puissance du Seigneur. Plus l’objet sera connu dans sa grandeur, plus grande sera la foi. Que Christ soit grand pour notre cœur ! — En approchant de Naïn, le Seigneur, et la foule qui L’accompagne croisent un autre cortège. C’est un enterrement, comme ceux qu’on voit dans les rues (Eccl. 12, 5 fin : terrible rappel que la mort constitue les gages du péché). Mais celui-ci est particulièrement triste, car il s’agit du fils unique d’une veuve. Ému de compassion, Jésus commence par consoler la pauvre mère. Puis Il touche le cercueil (de même qu’Il a touché le lépreux au chap. 5, 13 sans en être souillé ; comp. Nomb. 19, 11). Et voilà ce mort qui s’assied et commence à parler ! — N’oublions pas que la confession de bouche est une preuve nécessaire de la vie qui est en nous (Rom. 10, 9).