Luc 9, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 4, 19 mai]

Le Seigneur envoie Ses apôtres. La puissance et l’autorité qu’Il leur confère sont la seule chose dont ils ont besoin pour le chemin (v. 3). À leur retour, les douze s’empressent de raconter ce qu’ils ont fait (v. 10 ; comp. Act. 14, 27 où Paul et Barnabas font le récit de « toutes les choses que Dieu avait faites avec eux » ; voir aussi Act. 21, 19 et 1 Cor. 15, 10). Alors Jésus les prend avec Lui à l’écart ; mais les foules ne tardent pas à le découvrir, de sorte que, sans la moindre impatience, sans se lasser, Il reprend Son ministère. Il les reçoit, leur parle, et les guérit. Quant aux disciples, ils voudraient renvoyer tous ces gens, moins peut-être par intérêt pour eux comme ils le prétendent (v. 12) que par souci de leur propre repos. Mais leur Maître, en même temps qu’Il va s’occuper de ces foules, a préparé une leçon pour les siens. Quand a été constatée l’insuffisance de leurs ressources pour nourrir cette multitude, Jésus y pourvoit par Son propre pouvoir. Remarquons qu’Il aurait pu se passer des cinq pains et des deux poissons. Mais dans Sa grâce, Il prend le peu que nous mettons à Sa disposition et sait en faire une grande abondance. Sa puissance s’accomplit toujours dans l’infirmité de Ses serviteurs (2 Cor. 12, 9).