Luc 9, 18 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 mai]

Les foules considèrent Jésus comme un prophète, et non comme le Christ, le Fils de Dieu (v. 19). C’est ce qui conduit le Seigneur à parler de Son chemin de réjection et de souffrances où Il invite les siens à Le suivre. Ce chemin implique le renoncement à soi-même, à toute propre volonté. Vis-à-vis du monde et de ses convoitises, les chrétiens sont morts (Gal. 6, 14), mais ils sont vivants pour Dieu et pour le ciel. Par contre, ceux qui veulent vivre leur vie ici-bas ont devant eux la mort éternelle. L’enjeu de ce choix capital, c’est notre âme ; elle a plus de prix que le monde tout entier. — En même temps qu’Il ouvre ce difficile chemin de la croix, le Seigneur, pour encourager les siens, désire leur montrer où il se termine : dans la gloire avec Lui. Et quel est là-haut le grand sujet d’entretien ? La mort du Seigneur Jésus. Il en parle avec Moïse et Élie, n’ayant pu le faire avec Ses disciples (v. 22 ; Matt. 16, 21, 22). Mais quelque grands que soient ces témoins de l’Ancien Testament, ils doivent s’effacer devant la gloire du « Fils bien-aimé ». La loi et les prophètes ont pris fin ; dorénavant Dieu parle dans le Fils. Écoutons-Le (v. 35 ; Héb. 1, 2) !