Luc 9, 37 à 56

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 mai]

Après la scène de gloire dont Il a été le centre, Jésus doit faire face à une situation terrible : l’emprise de Satan sur un jeune garçon et la détresse de son père. La délivrance qu’Il opère exalte la grandeur de Dieu (v. 43). — Quelle inconséquence nous trouvons ensuite chez les disciples ! Ils suivent Celui dont l’abaissement volontaire Le conduit à la croix. Mais en même temps ils s’occupent de savoir lequel d’entre eux sera le plus grand (v. 46) ! Ils ont eux-mêmes chassé les démons au nom du Seigneur — sans toujours y réussir (v. 40) ! Mais ils interdisent à un autre de le faire (v. 49 ; comp. Nomb. 11, 26-29). Enfin, tandis que leur Maître est en chemin pour accomplir l’œuvre du salut des hommes… et le leur, Jacques et Jean voudraient faire descendre le feu du jugement sur les Samaritains qui refusent de Le recevoir. Égoïsme, jalousie, étroitesse, rancune et projets de vengeance, nous reconnaissons le triste esprit qui, hélas ! anime souvent nos pauvres cœurs naturels (v. 55). — Jésus entreprend maintenant Son dernier voyage à Jérusalem en pleine connaissance de ce qui L’y attend, mais avec une sainte détermination. Il dresse Sa face résolument (v. 51). Notre cher Sauveur ne déviera pas du but que Son amour s’est assigné.