Luc 10, 25 à 42

[Chaque jour les Écritures, année 4, 24 mai]

Interrogé par un docteur de la loi, Jésus retourne la question à la conscience de Son interlocuteur. Celui-ci, pour l’esquiver, voudrait restreindre la portée du mot « prochain ». Eh bien ! le Seigneur lui apprend que ce prochain c’est d’abord Lui, Jésus (v. 36, 37), et qu’à Son exemple un racheté devient, par amour, prochain de tous les hommes. Nous reconnaissons dans le malheureux dépouillé et laissé à demi-mort le pécheur perdu et sans ressource ; dans le sacrificateur et le Lévite les vains secours de la religion ; mais dans le Samaritain charitable le Sauveur qui s’est penché sur notre misère et nous a arrachés à notre sort tragique et désespéré. L’hôtellerie nous fait penser à l’Assemblée où l’homme secouru recevra des soins appropriés, et l’hôtelier au Saint Esprit y pourvoyant par la Parole et la prière (les deux deniers), sujets des versets 38 à 42 et chapitre 11, 1 à 13. En conclusion le Seigneur ne dit plus : « Fais cela (la loi) et tu vivras » (v. 28) mais « va, et toi fais de même » (v. 37). — La scène suivante se déroule dans une maison amie. Jésus y est reçu, servi, écouté et aimé. Mais le service accapare les pensées de Marthe et elle doit être reprise. Le cœur de Marie ouvert à Sa parole voilà ce qui réjouit celui du Sauveur (1 Sam. 15, 22).