Luc 11, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 4, 25 mai]

Les disciples sont frappés par la place qu’occupe la prière dans la vie de leur Maître. Faisons comme eux : demandons au Seigneur de nous apprendre à prier. S’agit-il de réciter quelques phrases apprises par cœur ? La parabole des deux amis nous apprend au contraire à exprimer chaque besoin d’une manière simple et précise : « Ami, prête-moi trois pains… » (v. 5). Peut-être est-ce un besoin spirituel qui tout à coup se fait sentir, et, pour ainsi dire, est venu frapper à la porte de notre propre cœur (v. 6) ? Gardons-nous de le repousser ; traitons-le au contraire comme un ami de passage (v. 6). Mais nous n’avons rien à lui présenter ? Alors tournons-nous vers l’Ami divin, sans crainte de L’importuner. Dans Son amour, Dieu se plaît à répondre à Ses enfants et ne saurait les tromper jamais. Au contraire, si dans notre ignorance et notre manque de sagesse il nous est arrivé de Lui demander « une pierre », Il a su changer notre demande en « des choses bonnes ». — Jusqu’à ce qu’il ait rencontré le Seigneur Jésus, l’homme est aussi muet pour Dieu que le démoniaque du verset 14. Sauvé par Christ, ayant à sa conversion reçu le don du Saint Esprit (comp. v. 13), c’est alors qu’il peut élever sa voix en louange et en prière. Usons largement de ce privilège !