Luc 11, 37 à 54

[Chaque jour les Écritures, année 4, 27 mai]

Pour la seconde fois Jésus se trouve invité à la table d’un pharisien (comp. chap. 7, 36). Et ici encore Son hôte se permet des critiques à Son sujet. Alors, dans un discours véhément, Celui qui connaît les cœurs dénonce la méchanceté et l’hypocrisie de cette classe responsable du peuple. Tout en se donnant une pieuse apparence aux yeux des hommes, ces pharisiens et ces docteurs de la loi cachaient un état intérieur de corruption et de mort, comme un sépulcre sur lequel on marche sans s’en apercevoir. — Qui oserait jamais parler aussi sévèrement à quelqu’un qui l’a invité ? Mais, selon le témoignage des pharisiens eux-mêmes, Jésus était vrai et ne s’embarrassait de personne et n’avait pas égard à l’apparence des hommes (Matt. 22, 16). Quel exemple pour nous qui savons si bien, par des paroles aimables (mais souvent si peu sincères), ménager notre réputation ! Sous prétexte de courtoisie, c’est faire preuve au fond de cette fausseté et de ce formalisme, que Jésus condamnait chez les pharisiens. — Ne pouvant contredire le Seigneur, Ses adversaires cherchent à Le trouver en faute. Quelques expressions du psaume 119 nous font connaître Ses prières pendant qu’Il souffrait d’une telle opposition (v. 98, 110, 150…).