Luc 11, 21 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 mai]

Seule la puissance du Seigneur Jésus, vainqueur de « l’homme fort », peut nous délivrer du mal qui est en nous. Sinon une passion chassée sera fatalement remplacée par une autre. Notre cœur est semblable à la maison du verset 25. Rien ne sert de la balayer ou de l’orner si un hôte nouveau, Jésus, ne vient l’habiter et la gouverner. — La bénédiction, répète ensuite le Seigneur, ne dépend ni des relations de famille (v. 27, 28 ; comp. chap. 8, 21) ni des privilèges d’une génération. Elle est promise à ceux qui écoutent et qui gardent la Parole de Dieu. — Le verset 33 reprend l’enseignement du chapitre 8, 16. Le boisseau, mesure de capacité, est le symbole du commerce et des affaires ; le lit, celui du sommeil et de la paresse. Choses opposées l’une à l’autre, mais toutes deux capables d’étouffer la petite flamme de notre témoignage. En Matthieu 5, 15, la lampe devait luire « pour tous ceux qui sont dans la maison ». Ici elle est allumée « afin que ceux qui entrent — les visiteurs — voient la lumière ». — L’œil méchant (v. 34) est celui qui fait pénétrer en nous les ténèbres du péché. Attention à la direction que prennent quelquefois nos regards (Job 31, 1), à certaines lectures qui souillent le cœur et égarent l’imagination (2 Cor. 7, 1).