Luc 12, 13 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 mai]

Le Seigneur est interpellé par quelqu’un de la foule au sujet d’une question d’héritage. Il en profite pour mettre à nu la racine de ces contestations : l’avarice. « Car c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent » (1 Tim. 6, 10). La parabole du riche et de ses greniers devenant trop petits illustre cette passion d’amasser. Remplir ses poches, accumuler, calculer et faire des projets à long terme, on couvre cela du nom de prévoyance. Eh bien ! c’est au contraire la suprême imprévoyance, car c’est négliger et tromper ce qu’on a de plus précieux : …son âme ! Dans sa folie, le riche avait cru satisfaire la sienne en lui offrant « beaucoup de biens » (v. 19). Mais à l’âme impérissable il faut une autre nourriture. Oui, « insensé » est le nom que Dieu donne à cet homme (comp. Jér. 17, 11 fin). Sur combien de tombes cette épitaphe pourrait-elle être inscrite (Ps. 52, 7) ? — En contraste, Jésus apprend aux siens que la vraie prévoyance consiste à mettre sa confiance en Dieu. Toute inquiétude au sujet de nos besoins journaliers est réglée par cette affirmation : « Votre Père sait que vous avez besoin de ces choses » (v. 30). Si nous faisons passer d’abord Son royaume et Ses intérêts, Lui se chargera entièrement des nôtres.