Luc 12, 32 à 48

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 mai]

Le riche dans la parabole avait amassé des trésors pour lui-même (v. 21) et il avait tout perdu, y compris son âme. Le Seigneur révèle maintenant à Ses disciples un moyen pour se constituer des trésors à l’abri de tous les risques : donner l’aumône, partager leurs biens, car cela revient à faire un sûr placement à la banque du ciel (v. 33 ; comp. chap. 18, 22). Infailliblement le cœur s’attachera à ce trésor céleste et attendra d’autant plus ardemment la venue du Seigneur (lire 1 Pier. 1, 4). Jésus revient. Cette espérance a-t-elle dans notre vie ses conséquences pratiques : nous détacher déjà d’un monde que nous allons quitter et nous purifier « comme Lui est pur » (1 Jean 3, 3) ; nous remplir de zèle dans le service envers les âmes et enfin nous réjouir ? Pensons aussi à la joie de notre cher Sauveur dont les affections seront comblées. Il se plaira à recevoir et à servir Lui-même au festin de la grâce ceux qui L’auront servi et attendu sur la terre (v. 37). Alors « l’économe fidèle et prudent » recevra sa récompense et l’esclave qui n’a point fait selon la volonté de son Maître — tout en la connaissant (v. 47 ; Jacq. 4, 17) — sa solennelle rétribution. « À celui à qui il aura été beaucoup confié… ». Faisons chacun le compte de tout ce que nous avons reçu et tirons notre conclusion.