Luc 13, 22 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 4, 2 juin]

Jamais nous ne voyons le Seigneur satisfaire la curiosité. Quand on Lui demande si les élus sont en petit nombre, Il en profite pour parler à la conscience, comme pour dire à chacun : Ne t’inquiète pas des autres ; fais en sorte d’être de ce nombre. Certes la porte est étroite, mais le royaume est assez vaste pour accueillir tous ceux qui désirent y entrer maintenant. Et si tu ne veux pas de cette porte étroite (v. 24), tu n’auras devant toi plus tard qu’une porte fermée (v. 25). Quoi de plus solennels que ces coups frappés, que ces vains appels et que cette réponse terrible : « Je ne vous connais pas » ! Il y a erreur, s’écrieront certains, j’ai pourtant eu des parents chrétiens, je suis allé régulièrement aux réunions, j’ai lu ma Bible et chanté des cantiques. Mais le Seigneur ne recevra dans Son ciel que ceux qui L’auront ici-bas reçu dans leur cœur. — Ces paroles sévères, Jésus les adresse tout spécialement à la nation d’Israël. Pendant qu’Hérode « ce renard » cruel et rusé ravageait « la couvée » d’Israël, son Roi véritable avait cherché à le rassembler (v. 34). Mais on n’avait pas voulu de Lui ni de Sa grâce, et maintenant le Seigneur de gloire, abandonnant la maison, Son « chez-soi » où Il n’avait pas été reçu (v. 35 ; Jean 1, 11), poursuit Sa marche vers la croix.