Luc 13, 6 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 juin]

L’histoire d’Israël racontée par le figuier stérile est en même temps celle de l’humanité tout entière. Dieu a tout essayé pour tirer quelque bien de Sa créature. Hélas ! l’homme dans la chair, en dépit de ses prétentions religieuses (de belles feuilles) est incapable de porter le moindre fruit pour Dieu. Il occupe donc inutilement la terre et doit être jugé. Le patient travail de Christ au milieu de Son peuple était la suprême tentative du divin vigneron pour obtenir ce fruit. — Poursuivant Son ministère de grâce, Jésus guérit une pauvre femme infirme. Il connaissait la durée de son épreuve (v. 16). — De nouveau ce miracle en un jour de sabbat sert de prétexte à Ses adversaires hypocrites. Mais Sa réponse les couvre de honte et les rappelle à leurs devoirs d’amour envers une sœur : fille d’Abraham. — Les deux petites paraboles qui suivent décrivent le grand développement visible que le christianisme était appelé à prendre ici-bas, tout en étant pénétré intérieurement par le levain des fausses doctrines et envahi par des hommes avides (les oiseaux du ciel caractérisés par leur voracité). Le grand arbre de la chrétienté subira finalement le même sort que le figuier d’Israël (v. 9).