Luc 14, 15 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 4, 4 juin]

De tous les gens conviés à ce grand souper, c’est à qui trouvera la plus mauvaise excuse. Attend-on en effet d’avoir acheté un champ pour le voir, des bœufs pour connaître leur force ? Celui qui venait de se marier aurait dû amener sa jeune femme au festin. En déclinant l’invitation, non seulement ils manquent la fête mais ils offensent le maître de maison. — Au grand souper de Sa grâce, Dieu a convié d’abord le peuple juif, puis sur son refus, tous ceux qui ne peuvent cacher leur pauvreté, leur infirmité, leur misère. Ce sont de telles créatures qui vont remplir Son ciel (comp. v. 21 fin avec v. 13). Il y reste encore des places vides… la vôtre si vous ne l’avez pas déjà prise. — Le verset 26 nous apprend simplement que, si quelqu’un était empêché de devenir disciple de Christ, y compris par ses propres parents, cet obstacle deviendrait aussitôt haïssable. Il faut venir à Lui (v. 26) et ensuite venir après Lui (v. 27). Mais l’ennemi est puissant. Insensé celui qui se mettrait en route sans avoir calculé la dépense : celle-ci est grande, car il s’agit de renoncer à tout ce qu’on a (v. 33). Si on porte la croix, on ne peut se charger d’autres bagages. Mais le gain est incomparable : c’est Christ Lui-même (Phil. 3, 8).