Luc 15, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 4, 5 juin]

Les trois paraboles de ce chapitre forment un ensemble merveilleux. La condition d’un pécheur nous y est présentée sous trois aspects : celui de la brebis, de la drachme et de l’enfant, tous trois perdus ; et son salut comme accompli en amour à la fois par le Fils (le bon Berger), par le Saint Esprit (la femme diligente) et par le Père. — Non seulement le tendre Berger cherche Sa brebis « jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée » (v. 4 ; comp. v. 8 fin) mais Il la charge ensuite sur Ses propres épaules pour la conduire à la maison. — Comme cette drachme, pièce de monnaie à l’effigie du souverain qui l’a émise, l’homme est à l’image de Celui qui l’a créé. Mais perdu, à quoi pouvait-il servir ? Alors le Saint Esprit « allumant la lampe » s’est mis à l’œuvre diligemment et Il nous a trouvés dans nos ténèbres et dans notre poussière. — Chaque parabole mentionne la joie du légitime propriétaire, une joie qui cherche à être partagée. Celle de Dieu rencontre un écho chez les anges. Si nous entendons ceux-ci chanter au moment de la création (Job 38, 7) puis lors de la naissance du Sauveur (chap. 2, 13), l’allégresse remplit aussi le ciel « pour un seul pécheur qui se repent ». Le prix d’une âme est si grand aux yeux du Dieu d’amour !