Luc 16, 14 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 juin]

À ces pharisiens avares, Jésus déclare que Dieu connaît leur cœur et juge autrement que les hommes. Sur les plus grandes œuvres, réussites et ambitions terrestres, est écrite la terrible appréciation du verset 15 : « une abomination devant Dieu ». Aussi, quels renversements de situations apparaîtront dans l’autre monde ! Le Seigneur en donne un saisissant exemple. Ce riche était précisément un économe infidèle. Bien qu’ayant son prochain à sa porte, il employait pour lui-même, dans le luxe et l’égoïsme ce que Dieu l’avait chargé d’administrer sur la terre. Mais le même événement survient pour le riche comme pour le pauvre : c’est la mort ; tôt ou tard chacun la rencontre. Et ce récit, fait par Celui qui ne peut mentir, prouve que notre histoire n’est pas terminée pour autant. Elle comporte encore le chapitre définitif dont le Seigneur, tournant un instant la page, nous permet de lire quelques lignes. Que découvrons-nous dans cet au-delà sur lequel tant d’hommes en frissonnant s’interrogent ? Un lieu de bonheur et un lieu de tourment ! Alors il sera impossible de passer de l’un dans l’autre, trop tard pour croire, mais aussi trop tard pour annoncer l’évangile. « Voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6, 2).