Luc 17, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 juin]

Il est normal que le monde où règne le mal soit rempli de scandales et d’occasions de chute. Mais qu’un chrétien puisse être en piège à de plus faibles que lui est une chose infiniment triste… et solennelle pour lui. — Celui qui pardonne (chap. 7, 48) enseigne ici comment pardonner (v. 3, 4). Toutefois les apôtres sentent que pour agir selon ces principes de grâce ils ont besoin de plus de foi et ils la demandent au Seigneur. Il leur répond qu’une autre vertu est indispensable : l’obéissance, parce que c’est dans la connaissance et dans l’accomplissement de la volonté de Dieu que nous pourrons compter sur Lui. Oui, la foi ne se sépare pas de l’obéissance ni celle-ci de l’humilité. Esclaves inutiles : c’est ce que nous devons penser de nous-mêmes, car Dieu peut travailler sans nous et s’Il nous emploie c’est pure grâce de Sa part. Mais ce n’est pas ce que le Seigneur pense de ceux qui sont Ses amis (comp. v. 7, 8 et chap. 12, 37 ; Jean 15, 15). — Dix lépreux rencontrent Jésus, élèvent la voix vers Lui et s’en vont guéris. Un seul, le Samaritain, tient à remercier son Sauveur. Ainsi dans la grande chrétienté, parmi tous ceux qui sont sauvés, un petit nombre seulement sait « revenir » pour rendre culte au Seigneur. En faites-vous partie ?