Luc 19, 11 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 juin]

Cette parabole nous présente à la fois le rejet du Seigneur Jésus comme roi (v. 14) et la responsabilité des siens pendant le temps de Son absence. Dans celle des « talents » en Matthieu 25, chaque esclave a reçu une somme différente selon la souveraineté du maître, mais la récompense est la même. Dans celle-ci au contraire, une mine a été confiée à chaque esclave, tandis que la rémunération est proportionnelle à son activité. À chaque croyant, Dieu fait don du même salut, de la même Parole, du même Esprit, sans parler des grâces variées dispensées à chacun. En revanche, tous n’ont pas le même zèle pour faire valoir ces dons à la gloire de leur Maître absent. Car le secret du service, c’est l’amour éprouvé pour Celui que l’on sert. Plus cet amour est grand, plus grand est le dévouement. C’est parce qu’il haïssait son maître, le trouvant sévère et injuste, que le troisième serviteur n’a pas travaillé pour lui. Il représente tous les soi-disant chrétiens à qui Dieu ôtera ce qu’ils paraissent avoir (v. 26). Mais il arrive, hélas ! à de vrais enfants de Dieu, d’accepter les dons tout en refusant le service, frustrant le Seigneur et finalement eux-mêmes, du fruit dont Il les aurait fait jouir avec Lui.