Luc 19, 29 à 48

[Chaque jour les Écritures, année 4, 15 juin]

Le chemin du Seigneur approche de son terme : cette ville de Jérusalem vers laquelle, dès le chapitre 9, 51, Il avait dressé résolument Sa face sachant ce qui L’y attendait. Pourtant, un bref moment, les disciples peuvent penser que Son règne va immédiatement paraître (comp. v. 11). Jésus montre Sa souveraineté en revendiquant l’ânon (et n’y a-t-il pas dans notre vie tant de choses dont nous pourrions entendre dire : « le Seigneur en a besoin » ? v. 34). Le Roi va faire Son entrée majestueuse dans la ville aux acclamations de la foule de Ses disciples. Hélas ! en contraste avec cette joie, les pharisiens montrent leur indifférence hostile (v. 39). En vérité des pierres seraient plus dociles à l’action de la puissance divine que le cœur endurci du malheureux peuple juif (S.P.). En apercevant la ville, Jésus pleure sur elle. Il sait quelles vont être les tragiques conséquences de son aveuglement. Il voit déjà les légions de Titus, quarante ans plus tard, assiéger la cité coupable (comp. És. 49, 3, 6). Des scènes indescriptibles de massacre et de destruction passent devant Ses yeux ! — Puis entrant dans la ville et dans le temple, Il considère avec non moins de peine le trafic qui remplit ce dernier et, avec une sainte énergie, Il s’emploie à le faire cesser (comp. Éz. 8, 6).