Luc 20, 41 à 21, 9

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 juin]

Côtoyant des riches et des pauvres, des gens instruits et des ignorants, des flatteurs et des contradicteurs, Jésus, dans Sa sagesse parfaite, discerne les motifs et les sentiments de tous, et prend envers chacun l’attitude qui convient à son état. Il dénonce la vanité des chefs du peuple en même temps que leur cupidité, et Il met en garde ceux qui pourraient être trompés par eux. Il se plaît à souligner, en contraste, le dévouement d’une de ces pauvres veuves qui étaient victimes de la rapacité des scribes. En jetant au trésor ses dernières ressources, elle s’abandonnait entièrement à Dieu, montrant qu’elle ne dépendait plus que de Lui seul (1 Tim. 5, 5 ; comp. 2 Cor. 8, 1-5). Le Seigneur considère moins ce que chacun donne que ce que chacun garde pour lui. Il n’a pas la même façon de compter que nous (v. 3) et c’est un encouragement pour tous ceux qui ne peuvent pas donner beaucoup (2 Cor. 8, 12). Combien de pites deviendront des fortunes pour le trésor céleste (comp. 12, 33 ; 18, 22) ! — Certains sont éblouis par les belles pierres et les ornements du temple. Mais là aussi Jésus juge différemment. Il connaît l’intérieur de ce temple et le compare à une caverne de voleurs (chap. 19, 46). Puis Il déclare quel sera le sort de ces choses que l’homme regarde et admire (v. 6).