Luc 20, 19 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 4, 17 juin]

À la question perfide que posent ces « agents secrets », Jésus répond comme d’habitude en parlant à leur conscience. Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû et d’abord à Dieu l’obéissance et l’honneur (Rom. 13, 7). — Quant aux sadducéens, le Seigneur leur prouve la réalité de la résurrection simplement par ce titre que Dieu se donne : « le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob » (v. 37 ; Ex. 3, 6). Lorsque l’Éternel parlait ainsi à Moïse, ces patriarches avaient quitté la terre depuis longtemps. Mais Il se proclamait toujours leur Dieu. Pour Lui, ils étaient donc encore vivants et ils devaient ressusciter. Ces hommes de foi s’étaient attachés à des « choses promises » au-delà de la vie présente et montraient qu’ils les attendaient avec certitude. « C’est pourquoi — est-il souligné — Dieu n’a pas honte… d’être appelé leur Dieu » (Héb. 11, 13-16). — Croyants, appliquons-nous aussi à montrer autour de nous que nous avons une espérance vivante. — Les pharisiens et les sadducéens correspondent à deux tendances religieuses de tous les temps : d’une part le formalisme légal, l’attachement à des traditions, et à l’opposé le rationalisme (ou modernisme) qui met en doute la Parole et ses vérités fondamentales.