Luc 21, 25 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 juin]

À partir du verset 25, les signes annoncés concernent des événements encore à venir. Ce seront des temps terribles. Les choses les plus stables seront bouleversées, et les âmes des hommes le seront aussi. Déjà la peur plane sur le monde. Les hommes pensent échapper en se creusant des abris (Apoc. 6, 15…). Mais pour les fidèles de ce temps-là, la délivrance (appelée leur rédemption au v. 28) viendra d’en haut. Ce sera le retour du Seigneur en gloire ; et pour nous, croyants d’aujourd’hui, ce que nous attendons c’est Sa venue sur la nuée. Promesse certaine ! Oui, car le ciel et la terre passeront, mais Ses paroles ne passeront point (v. 33). — On ne considère pas généralement la gourmandise comme un péché bien grave. Pourtant elle est associée à l’ivrognerie, parce qu’elle contribue à appesantir le cœur. Elle cultive l’égoïsme ; on en oublie les besoins qui nous entourent (comp. chap. 16, 19…). La joie d’attendre le Seigneur disparaît d’un cœur appesanti (fin du v. 34) ; les soucis de la vie l’envahissent. Pour cette raison, les épîtres associent souvent les exhortations à être sobre et à veiller (1 Thess. 5, 6, 7 ; 1 Pier. 1, 13 ; 4, 7 ; 5, 8) ; et ici le Seigneur nous recommande : « Prenez garde à vous-mêmes… veillez donc, priant en tout temps » (v. 34, 36).