Luc 22, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 juin]

Les chefs du peuple sont embarrassés pour réaliser leurs desseins criminels parce qu’ils savent que la foule prend plaisir à écouter Jésus (chap. 19, 48). Mais Satan va leur venir en aide. Il a préparé son instrument : Judas, et maintenant il entre en lui, se substituant à la volonté du misérable disciple. Celui-ci s’en va aussitôt conclure son affreux marché. — Quand il s’agit de célébrer la pâque — et la cène aujourd’hui — rien n’est laissé à l’initiative des disciples. Jésus leur demande de l’apprêter, mais Il attend aussi d’être interrogé pour leur révéler cela doit avoir lieu. Combien de chrétiens, au lieu de poser cette question au Seigneur, ont eux-mêmes choisi leur lieu de rassemblement ! Pourtant tout est si simple. Il suffit de se laisser conduire par cet homme chargé d’une cruche d’eau, figure du Saint Esprit présentant la Parole. La grande chambre garnie suggère qu’il y a place pour tous les croyants, là où Jésus se trouve Lui-même. « J’ai fort désiré… », dit-Il aux siens lorsque l’heure fut venue. Quel amour ! Le Seigneur parle non d’une faveur qu’Il leur fait, mais d’un besoin de Son propre cœur, « comme quelqu’un qui, avant de quitter sa famille, désire avoir encore avec elle une réunion d’adieu » (J.N.D.).