Luc 22, 39 à 53

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 juin]

Ce récit solennel de la scène de Gethsémané contient des détails que Luc est seul à nous donner. Nous y voyons Jésus à genoux au verset 41 ; un ange Lui apparaît pour Le fortifier au verset 43. Il y est question de l’angoisse du combat et nous savons à quel ennemi Il avait affaire. Combat si intense, qu’à un certain moment Sa sueur se changea en des grumeaux de sang ! Mais cette angoisse même démontre Sa perfection. Car le mal fait souvent peu d’impression sur nos cœurs endurcis, tandis que, pour l’homme saint par excellence, la pensée de porter le péché ne pouvait que Le saisir d’horreur et d’effroi. — Puis Jésus vient vers Ses disciples qu’Il trouve endormis. Accablés de sommeil sur la montagne en présence de Sa gloire (chap. 9, 32), ils le sont ici, devant Sa souffrance. Il leur avait appris à demander : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal » (chap. 11, 4 ; Matt. 6, 13). Que n’ont-ils fait cette prière à l’heure où l’ennemi s’approchait ! — Voici Judas et la troupe qui l’accompagne. Et il est merveilleux de voir le Seigneur qui, au moment précédent traversait le plus terrible des combats, montrer à présent devant les hommes une patience, une grâce (v. 51) et un calme parfaits.