Jean 2, 13 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 4, 5 juillet]

De Capernaüm, Jésus monte à Jérusalem. La Pâque « des Juifs » est proche. Cette fête n’a plus le caractère d’un « jour solennel de l’Éternel » ni d’une « sainte convocation » (Lév. 23, 2 ; comp. Jean 7, 2). Car un trafic honteux remplit le temple à cette occasion. Des commerçants y vendent les divers animaux nécessaires aux sacrifices. Indigné, le Seigneur purifie la maison du Père (v. 16). — Amis chrétiens, notre corps est le temple du Saint Esprit. Si nous nous sommes laissés envahir et dominer par des habitudes ou des pensées impures, laissons le Seigneur y mettre de l’ordre et nous sanctifier. Il est jaloux de nos affections pour Son Père. — Les gens dont il est question aux versets 23 à 25 croyaient en Jésus par l’intelligence sans que leur cœur soit véritablement touché. Ils reconnaissent Sa puissance pour faire des miracles, mais ce n’était pas la foi et Jésus ne se fiait pas à eux. Car « la foi est de ce qu’on entend… par la parole de Dieu » (comp. v. 22 et Rom. 10, 17). La parfaite connaissance qu’a Jésus du cœur humain est une preuve de Sa divinité (v. 25 ; lire Jér. 17, 9, 10). Mais Son amour ne s’en est pas pour autant refroidi, car Ses motifs pour aimer, c’est en Lui-même et non dans les hommes qu’Il les puisait.