Jean 3, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 6 juillet]

Craintif, mais poussé par les besoins de son âme, Nicodème va rencontrer Celui qui est la vie et la lumière (chap. 1, 4, 5). Ce chef des Juifs, cet éminent docteur d’Israël, apprend auprès du divin docteur une vérité aussi étrange qu’humiliante pour lui : Ni ses qualités, ni ses connaissances, ni aucune de ses capacités humaines ne lui donnent droit au royaume de Dieu. Car de même qu’on entre dans le monde des hommes par la naissance naturelle, une autre naissance est nécessaire pour entrer dans ce domaine spirituel. — Nous trouvons deux « il faut » dans la réponse du Seigneur. L’un s’applique à l’homme : « Il vous faut être né de nouveau ». L’autre, qui en est la contrepartie terrible, concerne notre adorable Sauveur Lui-même : « Il faut que le Fils de l’homme soit élevé… ». L’élévation de Jésus Christ présenté sur la croix aux regards de ma foi, me sauve de l’éternelle perdition (v. 14, 15 ; comp. Nomb. 21, 8, 9). En Le contemplant, j’apprends à connaître l’amour de Dieu pour le monde (donc pour moi personnellement) et la preuve suprême qu’Il en a donnée. Le monde ne sera pas jugé sans avoir d’abord été aimé. Tout l’évangile est contenu dans ce merveilleux verset 16, moyen de salut pour d’innombrables pécheurs, et qui ne devrait jamais cesser de confondre nos âmes.