Jean 5, 15 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 4, 12 juillet]

La haine des Juifs est l’occasion pour Jésus de révéler encore quelques-unes de Ses gloires : 1º Son travail d’amour pour ôter le péché du monde (v. 17 ; chap. 1, 29). En présence de la ruine de Sa création, le Fils pas plus que le Père ne pouvait se reposer. 2º L’affection infinie du Père pour ce Fils avec lequel Il partage tous Ses conseils (v. 20 ; chap. 3, 35). 3º La puissance de vie qui est en Lui (v. 21, 26) par laquelle Il donne maintenant la vie éternelle à ceux qui croient en Lui (v. 24). Il exercera cette puissance dans une heure encore à venir pour la résurrection des morts (v. 28, 29). 4º Le jugement qui Lui a été donné, en Sa qualité de Fils de l’homme (v. 22, 27). 5º Enfin, aux versets 19 et 30, Son obéissance ! Quelle valeur elle prend quand elle est réalisée précisément par Celui qui a droit Lui-même à l’obéissance de toute créature (v. 23) ! Si le Seigneur parle de Ses propres gloires c’est parce qu’elles sont étroitement liées à celles de Son Père. Ne pas honorer le Fils, c’est offenser Celui qui L’a envoyé (v. 23 ; voir 1 Jean 2, 23). — Chers amis, devant toutes les perfections de notre Sauveur, puissions-nous être nous aussi dans l’admiration (v. 20 fin) et dans l’adoration.