Jean 5, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 11 juillet]

Ce réservoir de Béthesda (maison de miséricorde) était une image de l’ancienne alliance. Il fallait de la force à ces infirmes pour se jeter dans l’eau bienfaisante et, pour avoir cette force, il aurait fallu… être déjà guéri ! La loi pareillement ne peut faire vivre que celui qui l’accomplit et personne n’en est capable. À moins d’avoir justement d’abord reçu la vie divine. On peut se demander pourquoi, parmi cette multitude d’infirmes, d’aveugles, de boiteux, Jésus paraît ne s’être occupé que de ce paralytique. Parce que, pour être au bénéfice de Sa grâce, deux conditions sont nécessaires : il faut en éprouver et le désir et le besoin. Sentiments que font ressortir la question du Seigneur : « Veux-tu être guéri ? » et la réponse de ce malheureux : « Je n’ai personne… ». Toujours devancé dans le bassin, toute sa vie misérable n’avait été que déception sur déception. Sans doute avait-il jadis compté sur les siens ou sur des amis secourables, mais ceux-ci s’étaient depuis longtemps lassés. Et il ne lui avait pas fallu moins de trente-huit ans pour perdre ses dernières illusions. À présent, il n’a plus personne : il peut avoir Jésus. Ami encore inconverti, n’attendez pas plus longtemps pour comprendre que Jésus seul peut vous sauver. Mais est-ce que vous désirez vraiment l’être ?