Jean 6, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 juillet]

Les foules ont suivi le Seigneur Jésus. Mais, comme beaucoup dans la chrétienté, elles sont attirées davantage par Sa puissance que par Sa grâce et toutes Ses perfections morales. Or, l’une ne va pas sans les autres ; une fois de plus Jésus va les manifester ensemble dans cette scène de la multiplication des pains. Le petit garçon mentionné au verset 9 nous rappelle qu’à tout âge nous pouvons faire quelque chose pour le Seigneur et pour le bien des autres. Il paraît être le seul à avoir pensé à sa propre nourriture. En acceptant de mettre ce peu qu’il a à la disposition du Seigneur, il devient le moyen de pourvoir aux besoins de cinq mille hommes. Lorsque le Seigneur veut se servir de nous, ne prétextons jamais notre jeunesse, ni l’insuffisance de nos ressources ; Il saura, Lui, comment les utiliser (Jér. 1, 6, 7). — Après ce miracle, on veut enlever Jésus « afin de le faire roi ». Mais Il ne peut recevoir le royaume de la main des hommes (chap. 5, 41), pas plus que de celle de Satan (Matt. 4, 8-10). C’est Dieu qui Le fait roi (Ps. 2, 6). — Enfin, dans une autre scène toute illuminée elle aussi de Sa puissance et de Sa grâce, nous Le voyons venir à la rencontre de Ses disciples sur la mer agitée et dissiper leur inquiétude.