Jean 6, 22 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 4, 15 juillet]

Le Seigneur ne s’y trompe pas. Ces foules Le poursuivent pour un motif très terre à terre ; elles espèrent qu’Il va continuer à leur donner du pain. Aussi les engage-t-Il à travailler pour le ciel (v. 27). Demandons-nous si notre travail a d’abord en vue les choses d’en haut qui nourrissent notre âme et qui demeurent, ou celles d’ici-bas, destinées à périr. — Est-ce à dire qu’il faut accomplir des œuvres pour être sauvé ? Nombreux sont ceux qui le pensent aujourd’hui encore dans la chrétienté (comp. v. 28). Mais la Parole nous affirme : « Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi… non pas sur le principe des œuvres… » (Éph. 2, 8, 9). Dieu ne reconnaît qu’une œuvre — et c’est Lui qui l’opère en nous : croire au Sauveur qu’Il nous a donné (v. 29). Tout vient de Lui : l’eau vive (le Saint Esprit ; chap. 4, 10) et « le pain de vie » (Christ Lui-même ; v. 35). Comment se fait-il alors que nos âmes ne soient pas continuellement satisfaites ? Le Seigneur manque-t-Il à Ses promesses (v. 35 ; chap. 4, 14) ? Certes non ! Mais de notre côté nous ne remplissons pas toujours la condition : « celui qui croit en moi — dit Jésus — n’aura jamais soif ». Nous avons besoin de foi pour être sauvés, mais aussi chaque jour pour pouvoir nous abreuver de toute Sa plénitude.