Jean 6, 51 à 71

[Chaque jour les Écritures, année 4, 17 juillet]

Malgré la promesse que Dieu leur avait faite, les fils d’Israël en découvrant la manne au désert s’étaient demandé l’un à l’autre : « Qu’est-ce que cela ? » (Ex. 16, 15). La même incrédulité se montre chez leurs descendants. Ils disputent entre eux au sujet de l’étrange nourriture dont Jésus leur a parlé : Sa chair et Son sang ; c’est-à-dire Sa mort. Un Christ vivant ici-bas ne suffit pas à faire vivre notre âme. Il faut nous approprier Sa mort (en figure manger Sa chair et boire Son sang) pour avoir la vie éternelle. Ensuite nous avons chaque jour à nous identifier avec Lui dans Sa mort. Nous sommes morts avec Lui quant au monde et au péché. L’homme naturel ne peut comprendre cela. Il veut bien d’un modèle, mais il lui est trop dur de reconnaître son propre état de condamnation dont lui parle la mort de Christ. — Au lieu d’interroger le Seigneur, plusieurs qui avaient professé être de Ses disciples s’en vont choqués par Ses paroles. Il ne cherche pas à les retenir en « adoucissant » la vérité. Mais Il sonde le cœur de ceux qui restent : « Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? ». — « Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? » est la belle réponse de Pierre. Puisse-t-elle être aussi la nôtre (v. 68, 69 ; lire Héb. 10, 38, 39) !