Jean 7, 1 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 juillet]

Les frères de Jésus faisaient partie de ceux qui ne croyaient pas, parce qu’ils recherchaient la gloire qui vient des hommes (v. 4, 5 ; comp. chap. 5, 44). Ils comptaient que Sa popularité rejaillirait sur leur famille, tandis que s’ils avaient cru qu’Il était le Fils de Dieu, ils auraient mesuré la distance qui les séparait de Lui (lire Luc 8, 21 et 2 Cor. 5, 16). Par la suite, les frères du Seigneur ont cru en Lui et se sont trouvés parmi les disciples (Act. 1, 14). — Leur principe ici est celui de tout homme : faire valoir ses dons et ses capacités à son propre avantage, pour se faire connaître et honorer (v. 4). À l’opposé le Seigneur n’a jamais cessé de chercher « la gloire de celui qui l’a envoyé » (v. 18). Et Il ne monte à la fête qu’à l’heure choisie par Dieu. Combien nous sommes loin de ce parfait modèle ! Beaucoup de nos douleurs viennent soit de notre précipitation pour agir, soit du retard apporté à obéir aux ordres de Dieu. Le verset 17 nous rappelle aussi que la soumission à cette volonté de Dieu est le moyen pour chacun de connaître la vérité. — À Jérusalem, Jésus rencontre ces Juifs pleins de haine qui cherchent à Le faire mourir depuis la guérison du paralytique de Béthesda accomplie en un jour de sabbat (v. 1 ; chap. 5, 16).