Jean 8, 37 à 59

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 juillet]

Au chapitre 5, 45, le Seigneur a fait remarquer aux Juifs leur inconséquence : ils en appelaient à Moïse mais ses écrits les accusaient ! Ils se réclament ici de leur qualité d’enfants d’Abraham. Mais leurs œuvres sont celles du diable qui est menteur et meurtrier dès le commencement. On entend parfois dire : tel père, tel fils (comp. Éz. 16, 44), et le Seigneur confirme que c’est la nature de nos œuvres qui fait reconnaître de qui nous sommes les enfants (comp. aussi 1 Jean 3, 7-10). Il n’y a sur la terre que deux grandes familles : celle de Dieu et celle du diable. À laquelle appartenez-vous ? Le fait d’être enfants de parents chrétiens ne confère pas plus de droits devant Dieu, qu’à ces Juifs orgueilleux leur titre de descendants d’Abraham. C’est au contraire une responsabilité supplémentaire. — « Tu as un démon » répètent ces misérables (v. 48, 52 ; comp. chap. 7, 20 et 10, 20). Et nous admirons la patience du Seigneur Jésus. Devant cet outrage, Il laisse au Père le soin de revendiquer Sa gloire. Il est, en cela, encore notre grand modèle. Notre seule affaire est de connaître Dieu, de garder Sa Parole (v. 55). — « Je suis » — dit Jésus au verset 58. Non pas seulement « j’étais avant Abraham », mais « je suis éternellement » (comp. Ex. 3, 14).