Jean 8, 21 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 4, 22 juillet]

Les Juifs avaient déclaré au Seigneur que Son témoignage n’était pas vrai (v. 13). À quoi bon alors Lui demander maintenant qui Il est (v. 25) ? Il ne peut que leur répondre : « Absolument ce qu’aussi je vous dis » (voir note). Ses paroles sont l’expression parfaite de ce qu’Il est (Ps. 17, 3). Il suffit de penser par contraste à la différence entre ce que nous disons ou montrons aux autres et ce que nous sommes en réalité. Tout ce que Jésus disait et faisait était en harmonie parfaite avec la pensée de Son Père. « Je fais toujours les choses qui Lui plaisent », peut-Il affirmer ! Modèle inimitable et que pourtant nous devons chercher à imiter ! — À ceux qui croient en Lui, Jésus annonce une pleine délivrance. Mais les Juifs qui sont là protestent : « Jamais nous ne fûmes dans la servitude de personne » (v. 33). Par un étrange manque de mémoire, ou plutôt par orgueil, ils ont effacé de leur histoire l’Égypte, Babylone… et la présente domination romaine. Tel est l’homme : il n’admet pas qu’il est esclave du péché et s’imagine être libre de faire ce qu’il veut (2 Pier. 2, 19). — Reconnaissons, chers amis, la terrible condition dans laquelle nous avons été trouvés, mais retenons aussi la vraie liberté dans laquelle le Fils nous a placés en qualité d’enfants de Dieu.