Jean 11, 45 à 57

[Chaque jour les Écritures, année 4, 31 juillet]

Dieu a répondu à Son Fils non seulement en ressuscitant Lazare, mais également en amenant plusieurs témoins de cette scène merveilleuse à croire en Lui (v. 42 fin ; v. 45). Mais ce miracle, le plus grand de ceux que rapporte cet évangile, et le dernier avant Sa propre résurrection, est aussi celui qui décide de Sa mort puisque « depuis ce jour-là » ont lieu les ténébreuses machinations qui aboutiront au crime suprême (v. 53). Les Juifs répondent ainsi à la question que le Seigneur avait posée (chap. 10, 32). — Les sacrificateurs font semblant de craindre qu’en suivant Jésus le peuple n’attire l’attention des Romains ainsi que leurs représailles. Mais c’est au contraire le rejet du Seigneur qui sera, quarante ans plus tard, la cause de la destruction de leur lieu de culte (Jérusalem) et de leur nation par les Romains (v. 48). Dieu permet que la prophétie de Caïphe dépasse infiniment les pensés de cet homme cynique et méchant. Jésus laissera Sa vie pour la nation (car Israël sera restauré plus tard), mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés (v. 52). Satan ravit et disperse (comp. chap. 10, 12) tandis que, par Son œuvre, Jésus rassemble dès ici-bas ceux qui font partie de la famille de Dieu.