Jean 11, 28 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 juillet]

Marthe sent que sa sœur est plus capable qu’elle d’entrer dans les pensées du Seigneur. Elle l’appelle. Mais Marie ne peut que dire elle aussi : « Seigneur si tu eusses été ici… » (v. 32 ; comp. v. 21). Elle ne sait que regarder en arrière, comme beaucoup de personnes dans le deuil. Jésus, étreint dans Son cœur, se fait conduire au tombeau. Et nous Le voyons pleurer. Ne savait-Il pas ce qu’Il allait faire ? Certes, mais en présence des ravages de la mort et de son tragique pouvoir sur l’esprit des hommes, le saint Fils de Dieu est saisi de douleur, d’effroi, d’indignation (voir note). Oui le vainqueur de la mort est là. Mais pour que la gloire de Dieu éclate devant la foule qui en sera témoin, il faut encore que l’état de corruption de Lazare soit dûment constaté (v. 39), et aussi que le Seigneur, d’avance, attribue par une action de grâces Son pouvoir à Celui qui L’a envoyé (v. 41, 42). Alors seulement, Son puissant cri de commandement fait sortir du tombeau le mort encore enveloppé de ses bandes… Quel saisissement pour tous les assistants ! Quant à nous, retenons la promesse que le Seigneur fait à Marthe : « Si tu crois, tu verras… » — peut-être pas exactement ce que tu espères, mais certainement — « la gloire de Dieu » (v. 4, 40).