Jean 13, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 4, 4 août]

Pour le cœur du Seigneur, Sa mort c’était d’abord « passer de ce monde au Père » (v. 1 ; comp. chap. 16, 28). Mais Il laissait ceux qu’Il aimait dans un monde rempli de péché. Et, de même qu’un voyageur marchant par les chemins a les pieds couverts de poussière, les croyants, bien qu’ayant « tout le corps lavé » par le sang de la croix (v. 10 ; Apoc. 1, 5 fin), sont, par leurs contacts incessants avec le mal, exposés à la souillure, en pensées, en paroles et en actes. Mais le Seigneur fidèle y a pourvu, car Il veille à la sainteté pratique des siens. Grand souverain sacrificateur, Il lave leurs pieds, autrement dit Il les purifie en les amenant à se juger continuellement à la lumière de la Parole (l’eau) qu’Il applique à leurs consciences (Éph. 5, 26 ; Héb. 10, 22). Eh bien ! ce service d’amour, nous avons aussi à l’exercer les uns vis-à-vis des autres. Dans l’humilité, en nous mettant à leurs pieds, nous avons à montrer à nos frères par la Parole en quoi ils ont manqué, ou quels sont les dangers auxquels ils s’exposent (Gal. 6, 1). Chers amis, le Seigneur ne dit pas : Vous êtes bienheureux si vous savez ces choses, mais, les sachant, « vous êtes bienheureux si vous les faites » (v. 17).