Jean 13, 21 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 4, 5 août]

« Le disciple que Jésus aimait », est le nom que prend Jean dans son évangile. Il connaissait l’amour du Seigneur pour les siens (v. 1), mais il se savait aussi un objet personnel de cet amour. Et il en jouissait près du cœur de Jésus, place précieuse des plus intimes communications. Mais c’est un terrible secret que le Seigneur révèle à présent. Il dénonce le traître Judas que Lui-même connaissait depuis le commencement (chap. 6, 64). Satan entre alors dans cet homme qui était prêt à le recevoir et qui s’en va dans la nuit consommer son affreux forfait. De nouveau le Seigneur parle de Sa croix où Sa gloire brillera dans la honte (v. 31), et de Sa résurrection par laquelle Dieu glorifiera Celui qui L’a parfaitement glorifié (v. 32). Mais comment pourront être dorénavant reconnus Ses disciples, puisqu’Il ne sera plus au milieu d’eux ? À un signe certain : leur amour les uns pour les autres (v. 35). Est-ce vraiment ce qui nous caractérise ? Question bien propre à sonder notre cœur ! — En contraste avec Jean occupé des affections de Jésus pour lui, Pierre fait valoir son propre dévouement, hélas ! sans prendre garde à l’avertissement du Seigneur !