Jean 14, 15 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 7 août]

Jésus est sur le point de quitter Ses chers disciples, mais Il ne les laissera pas orphelins. Il va leur envoyer une personne divine pour les consoler, les soutenir, leur venir en aide (v. 16 ; voir note). C’est le Saint Esprit qui sera non seulement avec les croyants, mais en eux pour les instruire (v. 26). Le Seigneur L’appelle : « un autre consolateur » parce que Lui-même demeure le consolateur céleste, l’avocat auprès du Père (1 Jean 2, 1). — Jésus fait encore aux siens trois autres promesses : la vie nouvelle, découlant de la sienne (v. 19), une place particulière dans l’amour du Fils — et du Père — pour quiconque Lui prouve son affection en gardant Ses commandements (v. 21, 23). Et puis la paix, Sa propre paix (v. 27). Combien c’est vrai qu’Il ne donne pas « comme le monde donne » ! Ce dernier offre peu et prend beaucoup ; il distrait et étourdit la conscience, agissant comme un remède tranquillisant qui trompe un moment les inquiétudes et les tourments de l’âme ; mais ce n’est qu’une illusion de paix. Celle que Jésus donne satisfait entièrement le cœur, et elle est éternelle. — Enfin le Seigneur fait comprendre à Ses disciples que le vrai amour pour Lui ne devait pas chercher égoïstement à Le retenir ici-bas mais se réjouir de Son bonheur à Lui (v. 28).