Jean 15, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 août]

Israël était une vigne stérile malgré tous les soins du divin cultivateur (Ps. 80, 8, 9 ; És. 5, 2). En contraste, Jésus se présente comme le vrai cep, portant du fruit par le moyen des disciples. Mais, de même que sur un pied de vigne tous les sarments sont loin d’être également chargés, le Seigneur fait une différence entre ceux qui disent Le connaître, suivant qu’ils portent « pas de fruit,… du fruit,… plus de fruit » (v. 2), …et « beaucoup de fruit » (v. 5). Pour faire partie de ces derniers, deux conditions sont nécessaires : demeurer en Lui, de même qu’une branche reste attachée au tronc nourricier — et Lui en nous : comme cette même branche se laisse traverser et imprégner par la sève qui est sa vie. D’autre part n’oublions jamais que si le Père nous « nettoie » en nous dépouillant d’une manière parfois douloureuse, c’est afin que nous portions plus de fruit (v. 2). — Mais que d’autres conséquences bénies découlent d’une telle communion ! La connaissance de la volonté de Dieu et par suite l’exaucement de nos prières, puisque nous ne voulons plus autre chose que ce que Lui-même désire (v. 7) ; la joie (v. 11), enfin l’approbation inestimable de Celui qui consent à nous appeler Ses amis (v. 14).