Jean 15, 16 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 août]

Si nos prières ont pour objet du fruit pour Dieu, elles seront toujours exaucées (v. 16). Or en quoi ce fruit consiste-t-il ? Essentiellement dans l’amour des rachetés les uns pour les autres, et dans ses multiples manifestations. « Je vous commande ces choses… », ajoute le Seigneur, comme pour suggérer tous les services qui découlent de l’amour. C’est la troisième fois qu’Il formule ce « commandement nouveau », tant Il y attache d’importance (v. 17 ; voir v. 12 et chap. 13, 34). Quand l’affection manque entre les membres d’une famille, n’est-ce pas une chose triste et anormale ? À plus forte raison dans la famille de Dieu. Par contre la haine du monde envers les croyants (dont la conduite juge la sienne) est tout à fait naturelle et nous devons nous y attendre — à moins que le monde ne trouve quelque chose de lui à aimer en nous, mais c’est alors un bien mauvais signe. — « L’esclave n’est pas plus grand que son maître » (v. 20), répète ici le Seigneur. Au chapitre 13, 16, c’était en rapport avec le service ; ici il s’agit de souffrances. — Ainsi le nom de Jésus est à la fois un motif pour le monde de nous manifester sa haine (v. 21) et pour le Père de répondre à nos prières (v. 16 fin).