Jean 16, 19 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 4, 11 août]

Les disciples vont connaître la tristesse de la séparation. Mais Jésus les console par avance en leur parlant de la joie qui les attend lorsqu’ils Le reverront après Sa résurrection (chap. 20, 20). Que de motifs possède le croyant pour se réjouir : l’espérance du retour du Seigneur (comp. v. 22) ; l’obéissance à Ses commandements (chap. 15, 10, 11 — avez-vous fait l’expérience du bonheur qu’elle procure ?) ; la dépendance et la réponse à nos prières (chap. 16, 24) ; les révélations du Seigneur dans Sa Parole (chap. 17, 13) ; la communion avec le Père et le Fils (1 Jean 1, 3, 4) ; telles sont les inépuisables sources d’une « joie accomplie ». — Pourquoi Jésus préfère-t-Il ne pas dire aux siens qu’Il fera des demandes au Père pour eux (v. 26), alors que tel sera justement l’objet de tout le chapitre suivant ? Parce que, bien loin de revendiquer pour Lui-même les affections des disciples, Sa grande pensée est de les mettre en relation directe avec le Père. Aussi les engage-t-Il à ne pas se contenter de compter sur Lui comme intercesseur auprès de Dieu, mais à faire l’expérience personnelle de l’amour du Père et du pouvoir de Son nom. « Ayez bon courage », conclut le Seigneur. Le monde, notre ennemi commun, est fort, mais moi je l’ai vaincu.