Jean 17, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 4, 12 août]

Ayant fait à Ses chers disciples Ses dernières recommandations et Ses adieux Jésus se tourne vers Son Père. Lui qui n’a jamais rien revendiqué pour Lui-même demande maintenant la gloire. Car il y va de la gloire de Dieu, le « Père juste » (v. 25), d’honorer en Le glorifiant le Fils obéissant. — Comme un messager fidèle, Jésus rend compte de Sa mission accomplie ici-bas (v. 4). Un des côtés de cette œuvre avait été de parler du Père aux siens (v. 6, 26). Maintenant, Il parle des siens au Père pour les Lui confier puisque Lui-même va les quitter. Et Ses arguments sont infiniment touchants : « Ils ont gardé ta parole… ils ont cru que toi tu m’as envoyé », dit-Il d’abord, alors que nous savons combien était faible la foi des pauvres disciples (v. 6-8 ; comp. chap. 14, 9). — D’ailleurs « ils sont à toi… » (v. 9) continue le Seigneur — comment les abandonnerais-tu ? — « Je suis glorifié en eux », ajoute-t-Il encore, faisant appel à l’intérêt que le Père porte à la gloire du Fils. — Enfin, Il souligne la situation difficile de Ses rachetés qui sont dans un monde si dangereux et éprouvant pour la foi. Oui, c’est en parfait intercesseur que Jésus plaide la cause de Ses disciples… et aujourd’hui la nôtre.