Jean 20, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 août]

La première personne qui se hâte vers le sépulcre dans ce glorieux matin de la résurrection, c’est Marie de Magdala, cette femme dont le Seigneur avait chassé sept démons (Marc 16, 9). Mais elle a été devancée puisque la pierre est déjà roulée. Elle avertit Pierre et Jean qui à leur tour courent au tombeau, y trouvent les preuves éclatantes de la résurrection et… s’en retournent chez eux. Marie, elle, ne peut s’en aller. Toute à la pensée de retrouver son Seigneur bien-aimé (v. 13), même la présence des anges ne paraît pas la surprendre. — Jésus ne peut pas laisser une telle affection sans réponse. Mais combien les pensées de Marie sont dépassées ! C’est un Sauveur vivant qui vient à elle, l’appelle par son nom et lui confie un message de la plus haute valeur. Car « l’attachement personnel à Christ est le moyen d’avoir une intelligence réelle » (J.N.D.). Jésus charge Marie d’annoncer à Ses « frères » que Sa croix, loin de L’avoir séparé d’eux, est à la base de liens tout nouveaux. Fait inestimable, Son Père est devenu notre Père et Son Dieu, notre Dieu. Jésus nous a placés pour toujours dans ces relations bienheureuses pour la joie de Son propre cœur (Ps. 22, 22 ; Héb. 2, 11, 12).