Jean 20, 19 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 août]

C’est le soir d’un merveilleux premier jour de la semaine. Selon Sa promesse, le Sauveur ressuscité se présente au milieu des disciples assemblés (chap. 14, 19). Il leur montre dans Ses mains et dans Son côté les « preuves assurées » que leur paix est faite avec Dieu (Act. 1, 3). Il souffle en eux la vie nouvelle (comp. Gen. 2, 7 et 1 Cor. 15, 45) et les envoie annoncer à ceux qui croient le pardon de leurs péchés (v. 23). — Ce dimanche-là, Thomas était absent. Et lorsque les autres disciples lui annoncent : « Nous avons vu le Seigneur », son cœur reste froid et incrédule. Combien d’enfants de Dieu se privent légèrement du précieux rassemblement autour du Seigneur Jésus,… peut-être parce que, au fond d’eux-mêmes, ils ne croient pas à Sa présence. Thomas représente le résidu juif qui, plus tard, reconnaîtra en Le voyant son Seigneur et son Dieu. « Quelles sont ces blessures à tes mains ? » demandera-t-il (Zach. 13, 6). Mais la part bienheureuse des rachetés de la période actuelle est de croire sans avoir encore vu (1 Pier. 1, 8). Et c’est dans ce but que « ces choses sont écrites », non pour être lues seulement, mais pour être crues. Il faut que notre foi, fondée sur les Écritures, saisisse Celui qui donne la vie et qui est le Fils de Dieu (v. 31).