Jean 21, 15 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 août]

Il restait au Seigneur à remplir ici-bas un dernier service d’amour à l’égard de Son disciple Pierre. À trois reprises, celui-ci avait renié son Maître. À trois reprises il faut qu’il soit sondé par une question douloureuse : Tu as prétendu avoir plus d’attachement pour moi que ceux-ci, mais eux ne m’ont pas renié (Marc 14, 29). Où est cet amour ardent dont tu parlais ? Je n’en ai pas eu la preuve. — Seigneur, tu le connais, toi qui lis dans mon cœur, est tout ce que peut finalement répondre le pauvre disciple. Jésus va-t-Il le mettre de côté ? Au contraire, maintenant que Pierre a perdu confiance en lui-même, il est propre pour le service. « Pais mes agneaux… mes brebis », lui dit le Maître (l’original comporte un diminutif plein de tendresse : mes petites brebis). En s’occupant de ceux que Jésus aime, Pierre aura de nouveau l’occasion de montrer son amour pour Lui. — L’évangile se termine. Mais tout ce qu’a fait, exprimé ou éprouvé la personne infinie qui le remplit est d’un intérêt sans prix, et Dieu n’en a pas perdu la mémoire (v. 25). Livres inépuisables que nous lirons pendant l’éternité. Pour le temps présent, que chaque racheté retienne avec ferveur et comme un appel personnel ces derniers mots de son Sauveur : « Toi, suis-moi ».