Jean 21, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 22 août]

Sept disciples seulement sont au rendez-vous que Jésus leur a fixé en Galilée (Matt. 26, 32 ; 28, 7). Et encore, ils semblent avoir oublié l’objet de leur attente. Simon Pierre, dont le Seigneur avait fait pourtant un pêcheur d’hommes, retourne à son ancienne occupation. Quoi d’étonnant si « cette nuit-là ils ne prirent rien » ? Comment pourrait-il être fructueux le travail que l’on accomplit selon ses propres pensées et en dehors de la présence du Seigneur ? Il les avait prévenus que, séparés de Lui, ils ne pourraient rien faire (chap. 15, 5). Mais lorsqu’Il est avec eux tout change. Le côté droit de la nacelle n’a sur le gauche qu’un unique (mais essentiel) avantage : c’est celui que Jésus leur a désigné. — Et c’est la rencontre avec le Maître qui a tout préparé d’avance pour Ses serviteurs fatigués. Il n’a pas eu besoin de leur poisson (v. 9), toutefois Il ne méprise pas non plus le fruit de leur travail (v. 10) et l’a exactement compté (v. 11). — Chers amis, que de fois comme ces disciples nous oublions notre grand et prochain rendez-vous ! Que de fois aussi, au milieu de nos circonstances, de nos échecs, comme de nos succès, nous devrions pouvoir discerner plus vite Celui qui nous parle et reconnaître : « C’est le Seigneur » (v. 7).