Actes 3, 12 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 août]

En apprenant la guérison de l’homme impotent, la foule curieuse s’est attroupée. Tous sont remplis d’étonnement et d’admiration (v. 10). Mais Pierre détourne immédiatement l’attention de lui-même et de Jean, pour attribuer le miracle au pouvoir du nom de Jésus. Cette œuvre démontrait d’une manière éclatante la vie et la puissance en résurrection de Celui qu’ils avaient mis à mort. « Vous avez renié le saint et le juste » leur déclare l’apôtre, non pour les condamner, mais comme quelqu’un qui comprend par expérience la honte de ce péché (v. 14 ; Luc 22, 57…). « Je sais que vous l’avez fait par ignorance » (v. 17), ajoute-t-il, confirmant la parole du Sauveur sur la croix : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23, 34). Eh bien ! l’occasion, donnée encore ici aux Juifs d’entendre l’évangile et de se repentir répond à cette prière du Seigneur. Ils ont au milieu d’eux le témoignage du Saint Esprit parlant par la bouche de Pierre et visible dans l’assemblée (chap. 2, 44-47). Si la nation, reconnaissant son péché, se tourne maintenant vers Dieu, le Seigneur pourra revenir. Sinon elle n’aura plus dorénavant l’excuse de l’ignorance.